Éducation, apprentissage et compétences

Le Canada possède des écoles, des conseils scolaires, des collèges, des universités, des centres de recherche financés par des fonds publics et des centres d'excellence de grande qualité, ainsi qu'un réseau dynamique d'écoles, de collèges et d'instituts de formation privés.  Nos entreprises, syndicats et d'autres employeurs sont aussi nombreux à offrir des cours, des formations et de l’entraînement internes, en cours d'emploi, y compris des programmes coopératifs en des stages.

 

Mais au même temps plus de 400 000 emplois continuent d'être inoccupés par des Canadiens ou des immigrants au Canada en raison du «déséquilibre des compétences» – notre incapacité collective de former et d'éduquer les jeunes en nombre suffisant pour les professions à forte demande, y compris celles qui exigent des capacités techniques entièrement nouvelles ou des ensembles de compétences créatives pour les secteurs parmi lesquels nous retrouvons les principaux moteurs de la nouvelle économie d'aujourd'hui.

 

Le Canada est confronté à un besoin critique d'accroître sa présence en tant qu'exportateur, investisseur et partenaire dans les plus grands marchés du monde en dehors de l'Amérique du Nord – principalement en Asie, en Europe, en Afrique, en Amérique latine, aux Caraïbes, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans le Pacifique.  Parallèlement, le nombre de Canadiens qui étudient ou acquièrent une expérience de travail dans ces pays a diminué.

 

En tant que leader du Parti conservateur du Canada et du Premier ministre, je voudrais:

 

(i) poursuivre un partenariat approfondi avec tous les gouvernements, les institutions, les secteurs de l'industrie et les employeurs intéressés pour planifier et dispenser l'éducation et la formation dans des matières nouvelles et existantes afin de fournir les compétences dont les Canadiens auront besoin pour remplir les emplois de demain et fournir des rapports publics trimestriels au grand public canadien sur l'éducation et l'évolution du marché du travail canadien;

 

(ii) défendre toutes les formes d'éducation, y compris STEM; les arts créatifs, numériques et de design; l’entrepreneuriat, l’administration, la gestion, l’économie et les finances; les arts, les beaux-arts et les sciences humaines; et les métiers spécialisés, en particulier ceux qui sont les plus en demande dans les nouveaux secteurs technologiques émergents de la nouvelle économie;

 

(iii) mettre en place une seule plate-forme nationale, axée sur le marché, pour les compétences et les possibilités d'emploi offertes en anglais et en français à tous les Canadiens et Canadiennes, à tous les étudiants internationaux et à tous les immigrants;

 

(iv) s'associer avec le Bureau canadien pour l'éducation internationale, la Chambre de commerce du Canada et d'autres intervenants de premier plan pour promouvoir des possibilités de travail, d'étude, de coopérative, de bénévolat et d'apprentissage dirigées par le secteur privé pour 100 000 Canadiens et Canadiennes par an dans chaque région du monde, y compris en recherchant des partenariats avec des pays dont les citoyens bénéficient du Programme de mobilité internationale du Canada; et

 

(v) établir au Canada, sous le mécénat du gouvernement fédéral, mais avec la participation de tous les partenaires nationaux et internationaux intéressés, l'Académie canadienne du monde dans le but d'attirer les universitaires, les chercheurs et les praticiens les plus importants dans l'histoire, la politique, les entreprises, les économies, les langues, la littérature, la religion, la géographie, le climat, l'environnement (y compris l'eau, la nature et la faune), les systèmes de justice, l'état de droit, l'art, la culture, la technologie, la gouvernance, les conflits, l'armée et la diplomatie pour toutes les grandes civilisations, tous les états et toutes les régions.

Alexandra Day