L'Europe, le Québec et de l'avantage Atlantique du Canada

Les premières colonies connues colonisées par les Européens après la chute de l'Empire romain étaient en Islande, au Groenland et à Terre-Neuve.

 

Le commerce du Canada s'est appuyé pendant des siècles sur les produits de base commercialisés à travers l'Atlantique.

 

Aujourd'hui, le capital, l'expertise, les idées, l'investissement, la recherche, les services, les étudiants, le talent, le commerce et les visiteurs circulent librement entre le Canada et tous nos partenaires européens à une échelle sans précédent, influençant nos sociétés à tous les niveaux, ainsi que notre infrastructure, notre technologie, notre service public et systèmes fiscaux.

 

Pour Terre-Neuve-et-Labrador, les provinces maritimes et le Québec, l'Entente économique et commerciale globale (AECG) entre le Canada et l’union européenne représente une opportunité de proportions véritablement historiques.  Le Canada n'a jamais réussi à avoir des relations commerciales ouvertes ni avec la France, ni avec le Royaume-Uni.  Nous l'avons maintenant sur la base d'un accord commercial moderne et innovant avec 500 millions d'Européens prospères - le plus grand marché unique au monde.

 

Mais il faudra beaucoup d'efforts pour débloquer tout le potentiel de ce partenariat.

 

En tant que leader du Parti conservateur et Premier ministre du Canada, je voudrais:

 

(i) chercher à doubler les exportations canadiennes vers l'Europe dans un délai de cinq ans;

 

(ii) accroître considérablement l'empreinte du Canada en Europe;

 

(iii) chercher à multiplier les vols directs, les routes d'expédition et la connectivité avec l'Europe;

 

(iv) lancer un dialogue stratégique entre le Canada et l'UE sur les frontières et les migrations;

 

(v) inaugurer un partenariat stratégique avec le Royaume-Uni, offrant des avantages continus de l'AECG; mobilité supplémentaire de la main-d'œuvre; partenariat en matière de services financiers; et une coopération globale en matière de défense, de développement et d'état de droit;

 

(vi) améliorer l'infrastructure portuaire canadienne face à l'Atlantique;

 

(vii) élaborer des stratégies canadiennes complètes pour poursuivre notre intérêt national et renforcer la sécurité mondiale dans les mers de la Baltique et de la Méditerranée;

 

(viii) travailler avec les gouvernements du Nouveau-Brunswick, de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard pour soutenir leurs stratégies visant à attirer l'expertise, les biens et les services européens en matière d'entreprises et d'exportation, afin de profiter pleinement de l'avantage atlantique du Canada;

 

(ix) renforcer l'avantage concurrentiel du Canada atlantique, notamment en éliminant les péages sur le pont de la Confédération, en réduisant considérablement les tarifs sur les traversiers entre l’Île du Cap Breton et Terre Neuve et en travaillant avec tous les gouvernements provinciaux du Canada atlantique pour rendre leurs provinces plus compétitives sur les taxes avec les Européens et autres les juridictions nord-américaines; et

 

(x) travailler avec le Québec pour s'assurer que ses liens linguistiques, régionaux et historiques en France et à travers l'Europe entraînent des liens stratégiques plus profonds qui stimulent la prospérité, la connaissance, le partenariat et la sensibilisation culturelle.

 

Alexandra Day