Grandes villes canadiennes, la jeunesse canadienne, les entreprises en voie de démarrage et le transport en commun

Les villes canadiennes – ainsi que toutes nos régions urbaines – ont atteint certains des plus hauts niveaux d'habitabilité et de qualité de vie dans le monde.  Pourquoi?  En raison de la diversité et de l'ouverture; à cause de la sécurité publique et l'ordre public; la présence de bons hôpitaux et soin de santé de qualité, ainsi que des bonnes routes et des bonnes écoles; des logements de qualité, des services publics fiables et des parcs à envier.

 

Mais le facteur le plus important de ce succès a été la vitalité économique: nos villes sont des endroits incroyables pour s'installer, élever des enfants, grandir et créer (par rapport à ceux d'autres pays), précisément parce que le Canada a créé tant d'emplois, de nouvelles entreprises et de nouveaux centres pour la collaboration, la créativité et l'esprit d'entreprise à travers une période de crise pour l'économie mondiale.

 

Qu'est-ce qui menace ce succès?  La plus grande menace pour nos villes dynamiques est une perte de compétitivité en raison de la hausse des impôts, des déficits en fuite, des coûts plus élevés de l'énergie et de l'utilité, des taux d'investissement inférieurs et, en fin de compte, un ralentissement des salaires, des emplois moins bien rémunérés et des économies régionales et nationales stagnantes.

 

Si ces facteurs commencent à s'emparer, les marchés immobiliers peuvent devenir insoutenables et les jeunes pourraient partir pour des pâturages plus verts ailleurs.

 

En conséquence, la meilleure stratégie pour soutenir nos villes est de fournir des résultats nationaux positifs sur l'énergie et l'environnement; les enfants et les carrières; éducation et compétences; impôts et solde budgétaire; la recherche, l'invention et l'esprit d'entreprise.

 

Si nous réussissons sur tous ces fronts, nos villes deviendront des pôles globaux importants pour les étudiants internationaux, l'immigration économique axée sur la jeunesse et les entreprises qui sont des champions mondiaux.

 

L'indicateur ultime de notre succès restera nos sociétés en voie de démarrage et en phase de croissance, leurs activités et leurs succès, appuyés par les collèges, les universités, les incubateurs, les accélérateurs et les investisseurs.

 

Mais il y a un défi auquel nos villes ne peuvent plus faire face elles-mêmes - ou même avec l'aide des gouvernements provinciaux et territoriaux: la planification de la croissance et le transport en commun.

 

Nous avons besoin de solutions ferroviaires, de métro, de rails légers, d'autobus, de vélo et autres moyens de transport en commun à grande vitesse, efficaces, et bien conçues pour contourner ou éviter les embouteillages dans nos villes, ainsi que pour relier nos villes les unes aux autres.

 

En tant que leader Conservateur et premier ministre, je voudrais:

 

(i) s'engager dans une nouvelle agence conjointe avec les plus grands centres urbains du Canada sur leurs plans à long terme pour la croissance et l'amélioration de la qualité de vie;

 

(ii) établir une nouvelle agence sous le nom de ‘Partenariats de transport en commun Canada’ en tant qu'initiative P3 pour servir de canal à toutes les dépenses d'infrastructure fédérales en matière de transport en commun;

 

(iii) appuyer l'amélioration de la planification à long terme et le financement à long terme pour les systèmes de transport en commun élargis pour vingt régions métropolitaines de recensement canadiennes dont les populations sont supérieures à 200 000, ainsi que les municipalités adjacentes ou proches;

 

(iv) avec les communautés locales, les parties prenantes, tous intervenants pertinents et tous les paliers de gouvernement, entreprendre une planification à long terme, envisager des solutions potentielles à grande vitesse ferroviaire, ferroviaire légère ou de transport en commun de d’autres genres pour les dix régions suivantes: (1) les régions du Grand Toronto et de Hamilton (y compris St Catharines-Niagara, Kitchener-Cambridge-Waterloo, Owen Sound, Collingwood, Wasaga Beach, Midland, Orillia, Barrie-Innisfil, Oshawa-Whitby-Clarington, Kawartha Lakes, Peterborough, Port Hope, Cobourg et Belleville-Quinte West); (2) les corridors d'Ottawa-Montréal-Québec (y compris Hawkesbury, Lachute, Laval, couronne Nord, couronne Sud, Bromont-Granby, Ste-Hyacinthe, Victoriaville, Salaberry-de-Valleyfield, Shawinigan, Trois-Riviéres, Sherbrooke-Magog et Lévis); (3) Vancouver-Surrey et le ‘Lower Mainland’ (y compris Abbotsford-Mission, Chilliwack et Squamish); (4) le corridor Edmonton-Red Deer-Calgary; (5) les corridors Winnipeg-Brandon-Portage La Prairie-Winkler-Steinbach; (6) les corridors Woodstock-Brantford-Stratford-London-Sarnia-Chatham-Kent-Leamington-Windsor; 7) le corridor de Saskatoon-Regina; (8) les sorridors Halifax-Truro-Cape Breton-Charlottetown-Moncton-St. John-Fredericton; (9) le corridor Victoria-Saanich-Duncan-Nanaimo; et (10) St. John's-Conception Bay South-Mount Pearl-Paradise;

 

(v) renforcer l'appui à la planification, au financement et à l'amélioration des infrastructures de transport et de transport en commun améliorées pour toutes les autres villes et autres municipalités canadiennes, en tenant pleinement compte des réalités locales;

 

(vi) relier de plus près toutes les régions du Canada, appuyer le plan pour une route transcanadienne entièrement divisée améliorée, y compris dans le Nord de l'Ontario et à travers la Colombie-Britannique; ainsi que des autoroutes améliorées et / ou des systémes de transport en commun au Saguenay-Lac-Saint-Jean, à Rouyn-Noranda et au nord du Québec; au Labrador; au Nunavut, aux Territoires du Nord-Ouest et au Yukon;

 

(vii) améliorer le service ferroviaire passager à longue distance; et

 

(viii) renforcer les exigences de conception et d'architecture pour tous les projets d'infrastructure financés par le gouvernement fédéral afin de promouvoir l'excellence canadienne.

Alexandra Day