Sauvegarder les espaces sauvages au Canada: Littoraux, forêts, eau douce, prairies, Océans et bassins versants
Le Canada a le devoir envers ses citoyens d'atteindre les normes les plus élevées de protection de l'environnement – de réduire les rejets de polluants nocifs dans l'air, le sol et l'eau; d’améliorer le traitement des eaux usées; de restaurer et améliorer la qualité de l'eau et de l'air; d’arrêter les pluies acides et réduire l'appauvrissement de la couche d'ozone. Ce sont des questions d'urgence.
Nous avons également la responsabilité d'atteindre l'excellence en matière d'évaluation et de conception environnementales – pour assurer que tous les projets de construction, de développement économique et d'infrastructure protègent les écosystèmes, les plantes, les arbres et la faune locaux, reliant les travailleurs, les résidents et les visiteurs à la nature.
Mais l'un de nos plus hauts devoirs est de protéger le plus grand atout naturel du Canada, notre nature sauvage.
Le Canada possède les côtes océaniques les plus étendues au monde, de loin, surtout dans l'Arctique: mesurant de 200 000 à 265 000 km de longueur, elles représentent environ un sixième du total mondial. Nous avons des zones maritimes (eaux territoriales plus zones économiques exclusives) totalisant environ six millions de kilomètres carrés – près des deux tiers de la superficie terrestre du Canada. Le Canada compte 7% de l'eau douce dans le monde. Les Grands Lacs représentent plus de 40% de l'eau douce de surface du globe; quatorze des plus grands lacs au monde par superficie se trouvent au Canada ou sont partagés avec les États-Unis.
Le Canada compte plus de 31 000 lacs d'une superficie de plus de trois kilomètres carrés - et des millions de plus petits. Le bassin de drainage de la baie d'Hudson est le plus grand du monde situé entièrement dans un seul pays. Les bassins hydrographiques Mackenzie, Saskatchewan-Nelson, Grands Lacs-Saint-Laurent et Yukon sont également parmi les plus étendus au monde.
Environ la moitié du Canada est boisée – ce qui représente la deuxième plus grande zone arborée au monde (après la Russie). Ces forêts représentent environ 10% du total mondial – et 28% de toutes les forêts boréales, dans la zone qui sonne la terre au sud du cercle arctique.
Toutes ces zones contiennent une abondance de la flore, la faune, les créatures terrestres et marines, les vertébrés et les invertébrés, les oiseaux et autres animaux, les insectes et d’autres espèces de toutes sortes.
En d'autres termes, nous avons une dotation naturelle absolument unique à protéger, apprécier et transmettre aux générations futures.
Aujourd'hui, un peu plus de 10% des terres et des eaux douces du Canada sont protégées dans les parcs nationaux et provinciaux et dans d'autres régions où les mesures de protection de l'environnement sont respectées. Moins d'un pour cent de notre territoire marin est ainsi protégé. Nous pouvons et devrions faire mieux.
Un gouvernement conservateur dirigé par Chris Alexander s’efforcera:
(i) de renforcer la réputation du Canada en matière de protection de l'environnement dans tous les domaines;
(ii) d’élever les normes fédérales pour la pollution de l'air et de l'eau et le traitement des eaux usées;
(iii) de financer l'infrastructure pour améliorer la qualité de l'eau des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent;
(iv) de protéger 20% des terres et des zones d'eau douce du Canada, y compris dans les bassins hydrographiques uniques ou sensibles;
(v) d’augmenter le total du territoire maritime protégé du Canada à 10%;
(vi) de poursuivre un nouveau modèle autochtone de protection des espaces sauvage et des zones maritimes avec les Premières nations, les Métis et les Inuits;
(vii) d’accroître et promouvoir des modèles économiques durables offrant des expériences de nos espaces sauvages aux visiteurs canadiens et internationaux;
(viii) de prendre position de chef de file mondial en matière de protection des océans pour sauvegarder les stocks halieutiques, mettre fin à la surpêche et réduire la pollution rejetée dans l'océan en haute mer et ailleurs;
(ix) promouvoir le reboisement au Canada et dans le monde; et
(x) créer un centre mondial d'excellence pour détecter, prévenir et réguler de nouveaux polluants, y compris les micro-plastiques, les microbilles et les produits chimiques nocifs.